Le 28 mars 2024 sera présentée sous le marteau de Diem Crenais et de Cristina Mouraut, commissaires-priseurs, une collection d’un amateur parisien dédiée à l’artiste touche à tout : Jean-Emile Laboureur (1877-1943). A la fois peintre, dessinateur, graveur, aquafortiste, lithographe et illustrateur, il dépeint l’atmosphère de son époque à travers des scènes de genre comme un véritable reporter de son temps.
L’influence d’Auguste Lepère (1849-1918)
Né le 16 août 1877 à Nantes, issu d’une famille de la bourgeoisie locale, Jean-Emile Laboureur se destine à des études de droit. Toutefois, ce dernier ne s’y plaît pas, il décide de s’inscrire en lettres et de fréquenter l’Académie Julian, une école privée de peinture et de sculpture.
Profondément influencé par son mentor Auguste Lepère, un graveur et illustrateur français renommé, qui lui enseigne les techniques traditionnelles de la gravure sur bois. Il expose ses premières gravures sur bois au Salon de 1896.
Un artiste actif de son époque
Jean-Emile Laboureur s’intéresse aux nouveaux mouvements artistiques de son époque, notamment au Cubisme et au Nouveau Réalisme. Reconnu pour son travail dans l’illustration de livres et de revues, son style distinctif combine des éléments de modernisme avec une sensibilité traditionnelle.
LOT 99 – Jean Emile LABOUREUR (1877 – 1943) Le charmeur de moineaux. 1933. Eau-forte sur papier. Deuxième état.
La fondation des Peintres Graveurs Indépendants
En 1923, Jean-Emile Laboureur fonde ce groupe dans le but de promouvoir l’art de la gravure et de défendre les intérêts des artistes graveurs indépendants. Les Peintres Graveurs Indépendants ont organisé des expositions collectives et ont joué un rôle crucial dans la diffusion de la gravure contemporaine en France et à l’étranger.
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par Manon PINART
Le Mag 